Nettoyage de bureau éco-responsable

Nettoyage de bureau éco-responsable
  • 04 mars 2020

Protéger l’environnement, c’est d’abord un état d’esprit, mais c’est aussi la mise en conformité d’une stratégie de développement durable à travers une Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Les entreprises pilotes en la matière développent des stratégies basées sur la politique des « 3R » : Réduire – Réutiliser – Recycler.

Ces stratégies concernent aussi bien l’amont (fournisseurs) que l’aval (clients), en plus de l’entreprise. Elles s’appliquent à la fois aux processus et aux produits.

Parmi les domaines concernés, on trouve :

  • Réduction des impacts à la source.
  • Préservation des ressources naturelles.
  • Économies d’énergie.
  • Traitement des déchets.

La valorisation des déchets est largement acquise en secteur tertiaire : les toners et encres tiennent le haut du pavé avec un % de 100 % , les piles avec 97 %, les déchets électriques et électroniques avec 93 %, les papiers et cartons avec 82 %, et les matières plastiques avec …51 % seulement.

L’environnement fait partie intégrante de la vie des entreprises.

  • L’environnement est un vecteur de communication et un argument concurrentiel.
  • Il permet d’améliorer la gestion économique de l’entreprise en contrôlant mieux ses dépenses, d’énergie par exemple.
  • Lois nationales et directives européennes rendent cette préoccupation de plus en plus présente dans les entreprises.
  • Les dirigeants ont engagé l’adaptation de l’outil industriel et doivent intégrer l’environnement dans toutes les étapes de l’activité.
  • Les exigences administratives amènent le RSG à s’occuper de plus en plus des problèmes d’effluents, de déchets, de bruit, de visibilité et de voisinage. La législation oblige les RSG à être plus attentif sur les déchets dangereux que pourraient oublier leurs prestataires (peinture, dalle collée…).

Les sociétés de propreté utilisent des produits de nettoyage biodégradables Écolabel européen ou des méthodes respectueuses de l’environnement, citons par ex :

  • Recommandée par la Fédération des Entreprises de propreté (FEP) l’utilisation du chiffon microfibre permet d’économiser 30 % d’eau, d’utiliser moins de produits et de durer plus longtemps qu’un tissu classique (300 utilisations contre une dizaine en moyenne). Seul point faible : son prix : sept fois plus cher qu’un autre.
  • Le nettoyage à l’eau pure des surfaces verticales ou inclinées comme des vitres.

Ce principe est basé sur l’utilisation d’une eau desionisée ( élimination du carbonate de calcium appelé couramment « tartre »). Cette eau ne contient aucune particule minérale ou organique et le lavage ne nécessite pas d’essuyage. Attention, cette eau doit être utilisée à bon escient car fabriquer une eau pure à un coût.

La pré-imprégnation des microfibres a le vent en poupe . La suppression du seau d’eau sur les chariots au profit de lingettes microfibres lavées et pré-imprégnées d’un produit détergent. Une solution économe en eau et en produit qui permet également d’améliorer les conditions de travail des agents de propreté.

– Le nettoyage photocatalytique qui est un revêtement auto-nettoyant et dépolluant. Ce principe est une solution durable pour la santé et le bien être de la population et le respect de l’environnement. Il est autonettoyant, destructeur d’odeur, antistatique, anti-bactérien.

– Le nettoyage cryogénique utilise une matière non humide et qui ne laisse aucun résidu. Le CO2 est cette matière. Il est récupéré, filtré et purifié afin de lui donner les caractéristiques spécifiques d’un gaz de qualité alimentaire. Pour le nettoyage cryogénique, on utilise le C02 sous forme solide, à -78,5°C, appelé glace sèche carbonique. Les particules de glace sont nommées « pellets ». Lors du nettoyage des sols, un effet de souffle se crée lors du passage de l’état solide à l’état gazeux des pellets de C02, ceux ci multipliant leur volume par 700 de façon instantanée et les impuretés sont pulvérisées à l’état de poussière.

Le nettoyage sur le principe de l’électrolyse de l’eau est capable, quant à lui, de produire à la demande deux types de solutions non chimiques, l’une détergente, l’autre désinfectante. Plus d’approvisionnements, il suffit de recharger la machine en eau et en sel pour disposer des deux solutions.

ECO-SYSTEMES garantit le recyclage

Organisme à but non lucratif, Eco –systèmes est agrée par les pouvoirs publics pour collecter, dépolluer et recycler les Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques( DEEE)en fin de vie. Ainsi, avec les nouveaux espaces »ici je recycle » mis en place dans les magasins par Eco- systèmes, les petits appareils électriques usagés sont dorénavant recyclés.

Sont concernés selon les magasins : les téléphones mobiles, les petits appareils électriques, perceuses, piles, batteries, appareils photos, caméras, ampoules électriques… La dimension sociale (RSE) est également source de recherche et d’applications nouvelles. Peuvent être citées comme innovantes la recherche de parité homme/femme dans les équipes, l’intégration des handicapés, et aussi l’étude de l’articulation du temps de travail en heure de journées et non plus dans les heures creuses c’est à dire tôt le matin et tard le soir.

– De nombreuses opérations sensibilisent la population et les consommateurs que nous sommes. Les sujets les plus cités comme préoccupants par les utilisateurs sont les déchets et les nuisances sonores. Les entreprises de propreté déploient et utilisent un logiciel d’autodiagnostic Développement Durable spécifique au secteur et accessible sur internet. Il permet en permanence la formation de leur personnel aux techniques de Développement Durable.

Tri sélectif des déchets dans nos bureaux

C’est un marché qui présente l’avantage d’être fédérateur autour d’un projet commun dans l’entreprise. La réussite de la mise en place d’un tri sélectif interne nécessite certaines précautions :

  • Communication bien menée et impliquante en permanence,
  • Motivation et participation de l’ensemble des acteurs : collaborateurs des services généraux, collaborateurs de l’entreprise et responsables, partenaires et fournisseurs,
  • Mesures et analyses des résultats et des dysfonctionnements pour correction.

Ce type d’action, sur le poste « traitement des déchets », s’il n’apporte pas forcément aujourd’hui des économies substantielles, a l’avantage (outre le fait de répondre à la législation en place ou à venir) de :

  • Rationaliser les processus opérationnels et optimiser les moyens mis en oeuvre.
  • Motiver les équipes opérationnelles internes et externes.
  • Fédérer l’ensemble de l’entreprise sur un projet porteur.
  • Maîtriser à 100 % un domaine jusque-là peu connu, et donc, les coûts qui y sont attachés.

En vertu du projet de la loi de finances 2014 actuellement au parlement, la Taxe Générale sur les Activités Polluantes( TGAP) pourrait passer de 8 à 11€ en 2014 et 14€ en 2015.

Cette taxe qui se calcule en fonction du tonnage des déchets non recyclables générés enfouis ou incinérés devrait inciter les entreprises à recycler davantage.

Comment mettre en place le tri sélectif en entreprise ?

• Il suppose la présence dans chaque bureau d’une seule corbeille compartimentée différenciée par deux couleurs. Une partie sera consacrée aux papiers sans aucun détritus, l’autre sera le réceptacle de tous les déchets.

• Le RSG devra s’appuyer sur une enquête d’opinion, voire sur des engagements fermes… Avant de mettre en place un tri sélectif pour être certain que le projet sera décliné par tous sans exception (attention, le non-respect du tri sélectif entraînerait des coûts supplémentaires facturés par le récupérateur).

• Une modification doit être introduite dans le cahier des charges de l’entreprise de nettoyage concernant le tri sélectif (attention aux coûts demandés pour vider une poubelle à deux compartiments).

Prestation Spéciale Covid-19

Désinfection de l'air et des surfaces

ACCECIT met en place une  offre de désinfection totale spéciale Coronavirus

 

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